THÉÂTRE

PRÉSENTATION

Pour changer un peu des romans et parce que j’aime bien écrire les dialogues, je me suis lancé dans l’écriture de pièces de théâtre. Pour cela, j’ai fait partie pendant une année de la troupe les Z ‘Yluminés du Foyer Rural de Luzy. J’ai joué le notaire «Maître Rocher» dans “La perruche et le poulet” de Robert Thomas durant 7 représentations.

Voici une rapide présentation de mes pièces, mais pour plus de précisions, on peut se rendre sur le site www.Leproscenium.com

Jean-Charles COUGNY

A l’intention des troupes amateures: 

Jusqu’en décembre 2019, je ne faisais pas partie de la SACD. Je n’écris pas des pièces de théâtre dans le but de gagner de l’argent et je sais que pour les troupes amateures, les budgets sont serrés. Or je viens de m’apercevoir qu’une troupe a joué en février 2019 une de mes pièces sans m’en avertir, ni avant, ni après. Certes, ils m’avaient demandé le texte, mais lorsque je l’envoie, je demande simplement d’être informé de la décision de jouer ou non ma pièce, et les dates de représentation.

En conséquence, j’ai décidé d’adhérer à la SACD pour protéger mes pièces et mes droits sur celle-ci. J’espère que cela ne posera pas trop de problèmes aux troupes amateures.

On jouera mieux la prochaine fois

ou “Souffler n’est pas jouer”

Synopsis :
Une petite troupe de théâtre doit jouer, mais le directeur et metteur en scène s’est trompé sur l’heure pour convoquer ses comédiens. Du coup le public est déjà là avant les comédiens qui vont devoir improviser et occuper les spectateurs en attendant que tout le monde soit prêt. De plus le metteur en scène a prévu un souffleur, mais celui-ci est bègue. Il n’y a pas de trappe… et un tas de problèmes surgissent et la représentation vire vite à la catastrophe…

Voici quelques extraits de cette pièce de théâtre, jouée 7 fois (1200 entrées)
à Tancon (71) du 29/02 au 12/03/2017.

Journal d’un homme de lettres

ou “L’Arroux tourne ”

Synopsis :
Pierre-Félix Gribougnac est un écrivain régional qui n’a été édité qu’une fois par Pingré, éditeur. Sa femme ne croit plus en son talent depuis longtemps. Or débarque un producteur qui tient à faire un film à partir d’un roman de l’écrivain. Et en même temps une jeune auteure sexy prête à tout pour arriver et que Gribougnac a rencontrée sur un salon du Livre. Forcément, Pingré flaire la bonne affaire et Mme Gribougnac entrevoit de grands projets pour son mari et l’aménagement de sa maison…

Mais où est donc Hornie Kar ?

Synopsis :
Germaine Grossemain, veuve depuis peu a transformé son chalet d’alpage en résidence d’écrivains. Elle y accueille quatre écrivains dont la célèbre Hornie Kar, “la nouvelle Agatha Christie”. Sauf que celle-ci, en manque d’inspiration imagine avec la complicité de Germaine, de disparaître et de réapparaître en inspecteur de police pour enquêter sur la disparition de “la célèbre romancière”. Mais surprise! Un vrai inspecteur, prévenu par le conjoint d’un autre auteur, débarque en même temps. Il s’ensuit une situation assez difficile à gérer pour Germaine et un enchaînement de quiproquos et rebondissements, y compris jusqu’à la dernière scène…

Le décor :
Un chalet-ferme en montage transformée en résidence pour écrivains : « A la Page Blanche » indique une pancarte. On est dans la pièce principale, une sorte de salon-salle à manger où se retrouvent les écrivains pour les repas. Une entrée côté jardin vers l’extérieur, une entrée au milieu qui donne sur un couloir qui va dans les chambres et une entrée côté cour, qui est la cuisine de Germaine.

Les personnages :
1 : Germaine Grossemain : dite Mme Germaine, une femme, la bonne cinquantaine. Veuve depuis peu, elle a vendu une grande partie de ses vaches pour transformer sa ferme en résidence pour écrivains. Elle a son franc-parler et aime bien chanter en travaillant.
2 : Albert : son voisin, vient l’aider pour s’occuper des quelques vaches restante. Un peu amoureux de Germaine.
3 : Jean Petit : un écrivain pas très connu. Il vient ici pour pouvoir écrire et surtout pour côtoyer la grande Hornie Kar.
4 : Lola : une jeune femme qui n’a pas encore vraiment écrit mais qui a obtenu une bourse pour pouvoir le faire à « La Page Blanche ». Pas très futée.
5 : Alphonse : jeune homme, poète perpétuel, ne parle qu’en alexandrins.
6 : Hornie Kar : célèbre écrivaine de romans policiers. Elle se déguise en Hercule Pomot pour retrouver l’inspiration (personnage joué par un homme ou une femme au choix).
7 : Monique : la femme de Petit. Vient au chalet car elle craint pour son mari après la disparition de Hornie Kar mais beaucoup par curiosité.
8 : Pijono : l’inspecteur de police, envoyé pour enquêter sur la disparition de Hornie Kar.
9 : Le commissaire Grasset : Petit rôle de commissaire un peu prétentieux avec une pipe (peut être joué par Alphonse ou Petit)

Eteignez vos portables

Pièce en 5 actes.

Synopsis :
De nos jours, une famille dont les membres, père, mère, fille, sont accrocs au portable, se trouvent subitement sans réseau un samedi matin. C’est un cataclysme. Pour arranger le tout, le fournisseur de réseau envoie un dépanneur peu pressé et très pointilleux. Chacun aura du mal à garder son calme. Entre chaque acte, un sketch à caractère historico-littéraire pour bien montrer l’absurdité de l’addiction aux nouvelles technologies.

Décor principal :
Un salon avec un canapé. Une table, une porte d’entrée (jardin), une porte pour aller dans la cuisine(cour) et une porte au milieu pour dans les chambres(milieu).

Les personnages :
1 : Le(a) présentateur-trice : personne ordinaire, bien mise, mais pas forcément très commode.
2 : Un(e) spectateur-trice : qui oublie d’éteindre son portable.
3 : Le(a) malgracieux(se) : un second spectateur, pas commode.
4 : Jean : le mari. Chef d’entreprise. Accroc au portable.
5 : Jeanne : l’épouse. A beaucoup d’amies, une mère, une fille chérie. Accroc au portable.
6 : Loane : la fille, jeune étudiante ou lycéenne branchée. Accroc au portable.
7 : Herbert Le Honar : le technicien et réparateur en téléphonie.
8 : Jeanne d’Arc : une bergère en tenue d’autrefois.
9 : Le paysan : un paysan moyenâgeux, une fourche en bois sur l’épaule.
10 : Roméo : jeune dragueur avec l’accent “d’jeune”.
11 : Juliette : l’amoureuse de Roméo (étonnant, non ?). Un peu plus fine que lui.

"Un week-end calamiteux"

Pièce en 4 actes.

Synopsis :

Un vendredi soir, Vincent, la presque cinquantaine rentre chez lui le cœur gai. Il vient enfin d’obtenir la place de directeur des ventes dans l’entreprise dans laquelle il travaille. Son salaire va doubler, il aura un nouveau bureau plus vaste et un peu plus de considération de la part de Béa, son épouse. Sauf, que ce sera la seule bonne nouvelle de la soirée et du week-end. Alors qu’il compte fêter cela avec son épouse, tout va aller de mal en pis (sa belle-mère qui débarque, son meilleur copain qui lui demande de l’aide, sa fille qui abandonne ses études et une ex qui vient le faire chanter…) à tel point, qu’il se demande s’il n’est pas victime d’un complot…

Le décor :

Classique, un intérieur bourgeois à Paris avec canapé, table basse, bibliothèque…une porte d’entrée, deux portes qui vont dans les chambres.

Les personnages :

Vincent : rôle principal. La cinquantaine à peine, ordinaire, cadre dans une grosse entreprise.

Béa : sa femme, même âge, bourgeoise. Ne travaille plus depuis que son père, riche industriel est mort et dont elle a hérité.

Sybille : la mère de Béa. Veuve depuis deux ans, elle n’a de cesse de rechercher un compagnon car elle ne veut pas vivre seule.

 Yvon : ami de toujours de Vincent, des bons et des mauvais moments.

 Laetitia : fille de Vincent et Béa, 25 ans, en quatrième année de médecine. Fille unique et fierté de ses parents.

 Anne : femme belle et élégante, entre deux âges. A eu une aventure avec Vincent.

 

La fuite à Varennes, le retour

Pièce en 1 acte(durée environ 15-20 minutes)

Présentation :

La fuite du Roi Louis XVI et sa famille de la prison des Tuileries où ils étaient enfermés depuis leur retour forcé de Versailles, dans le but de rejoindre les nobles émigrés depuis le début de la Révolution et qui formaient une coalition avec les puissances étrangères (Prusse, Autriche Angleterre…), est un des moments clefs de la Révolution où l’histoire aurait pu basculer dans un tout autre sens. Mais surtout, sa préparation et son échec qui ont tenu à quelques petits détails, ont toujours fasciné les hommes politiques (Napoléon, Thiers…) comme les écrivains (Hugo, Stendhal, Dumas…). C’est sans doute un des événements les plus romanesques de l’histoire de France.

Dans cette petite pièce, j’ai voulu traiter cet épisode avec humour, quelques anachronismes, mais en respectant « globalement » le déroulement réel des faits. J’ai seulement imaginé un personnage (principal), l’intendant Lescordes, qui recueille les évadés après l’échec, mais ayant été chargé par le Roi de proposer un plan d’évasion (il y en a eu de nombreux), se trouve vexé de ne pas avoir été écouté par le souverain…et le fait bien sentir….

Décor principal :

Les personnages :

Lescordes : Intendant à qui le Roi Louis XVI a demandé un plan d’évasion.

Eléonore : La servante de Lescordes.

Louis XVI : Le Roi de France, habillé en intendant, assez mou, voix genre Balladur.

La Reine : Marie-Antoinette, habillé assez simplement. Prend la situation avec un certain humour.

De Croÿ :  La marquise de Croÿ de Tourzel, gouvernante des enfants du Roi, qui joue un rôle central dans le plan d’évasion du Roi. Habillée en marquise.

Marie-Elisabeth : La sœur du Roi habillée en dame de compagnie de la marquise.

Marie-Thérèse de France : La fille du Roi. Habillée en fille de la marquise. Un casque audio sur les oreilles.

Le Dauphin : Louis XVII, sensé avoir 6 ans, habillé en fille (on ne sait pas pourquoi ?).

De Moustier, de Malden, de Valory : 3 courriers habillés en jaune « poste ».

                                                            L’insoutenable lourdeur du confinement du couple.

Sujet :
Ce qui m’a frappé dans la perception du confinement du printemps 2020 causé par  la Covid 19, c’est que j’ai eu le sentiment que les gens qui, au début, étaient contre ce confinement, étaient les mêmes qui au moment du déconfinement semblaient les plus rétifs.
De plus, dès le début du confinement, les chinois qui avaient deux mois d’avance sur nous sur ce plan, nous avertirent que le nombre de divorces était monté en flèche après cette nouvelle forme de claustration forcée.
Il est encore tôt pour avoir des chiffres dans notre beau pays…mais l’auteur de théâtre ne peut qu’imaginer le pire…
Le décor :
Très sommaire. Une table et deux chaises pour le second acte : je n’oublie pas la crise économique qui touchera probablement le monde du spectacle au moins autant que les fondations des couples les plus solides.
Les personnages :
Jean : Prénom courant et passe-partout dans un monde d’après qui se doit d’être économe, y compris en encre. Jean travaille dans une banque, car après cette pandémie, il devient difficile de se moquer des personnels soignants, des éboueurs, des caissières de supermarché, des paysans…j’en passe et des meilleurs !
Anne : Prénom écologiquement plus acceptable qu’Annette (par exemple). Elle travaille dans l’enseignement donc pourrait faire partie des bienfaiteurs nationaux…mais vu qu’elle a essenciellement télétravaillé, on peut se permettre quelques blagues quand-même !

                                                                        Un coq, deux cloches, trois raisons d’aimer la campagne (ou pas!)

L’histoire :

Alex a acheté une maison de campagne pour faire plaisir à Mathilde, sa femme, pleine de projets dès son arrivée. Mais lui n’apprécie guère ce dépaysement, tout comme leur fille Laura, étudiante à Paris. Pour arranger les choses, dès le premier jour, le voisin épand son purin juste à côté, son coq chante le lendemain-matin de bonne heure et les cloches du village sonnent toutes les demies-heures. Les choses ne peuvent qu’empirer, sauf qu’au bout du compte, après de nombreuses péripéties les choses vont évoluer et pas dans le sens que l’on attendait nécessairement…

Les personnages :

Alex : parisien quadragénaire qui a acheté cette maison de campagne pour faire plaisir à sa femme.

Mathilde : La femme d’Alex qui rêve de campagne.

Laura : Leur fille, 20 ans, étudiante, à priori pas fan de la cambrousse.

Maurice : Le voisin paysan, assez blagueur.

Ginette : La femme de Maurice, assez rustique.

Cédric : Le fils de Maurice et Ginette, jeune agriculteur plutôt moderne.

Le maire : Le maire du village

 

                                                                                Un Jojo Olympique

Le sujet :

Pour une « obscure » raison de respect de la cause animale, une discipline olympique vient d’être supprimée du programme. Financièrement c’est une catastrophe. Il faut à tout prix trouver un sport de remplacement. Cinq personnalités de différentes nationalités qui votent avec des pancartes de 1 à 5, ont été désignées pour constituer un jury, lequel doit choisir la nouvelle discipline olympique. Une dizaine de sports tous plus étranges les uns que les autres vont être présentés

La voix : Rôle très important, qui doit être tenu par quelqu’un qui a une voix qui porte et une bonne diction. Peut-être faite par un ou une adulte. Possibilité d’utiliser un micro ou un porte-voix. Il est possible que la Voix soit une personne visible par le public et assise dans un coin ou au-dessus du jury. Dans le cas d’une troupe jeune, ce rôle peut (ou pas) être tenu par un adulte.

Cheese : Juré n°1. Américain, frimeur, genre Trump, coiffé d’un chapeau de cow-boy

Yamamoto : Jurée n°2. Japonaise, habillée en geisha. Si possible petit accent asiatique

Fopadé : Juré n°3. Coureur africain (peau bronzée) en short et maillot.

Maurice : Juré n°4. Retraité français, franchement franchouillard, pas très fin et un peu dur de la feuille.

Angela : Jurée n°5. Haltérophile allemande, costaude avec accent prononcé.

Pour les autres rôles, les nombreuses scénettes permettent à certains d’avoir plusieurs rôles, suivant les disponibilités.

Le gars : Celui qui vient présenter le curling sur gazon et ses deux balayeurs-râtisseurs.

Jojo : Personnage récurrent. Confier le rôle à un gamin très déluré. Vient présenter des sports loufoques et issus de jeux de mots.

Les manifestants : nombre à choisir en fonction des disponibilités.

Rambo : Personnage en treillis, roulant les mécaniques, visage tatoué, un bazooka (factice !)

Peyo : un type habillé en basque, peau de mouton et béret basque

Imanol : Le cochon basque (déguisement en cochon)

Sauteur 1 et 2 : Deux personnage ordinaires

Le distrait : Un personnage ordinaire, les cheveux hirsute, habillé bizarrement.

Les vacancier 1 et 2 : Deux types en short, lunettes et chapeaux de soleil.

Le Père Noël, un Schtroumpf, Obélix et l’huissier (Maitre Quatrevingtdix)

Cette pièce ayant été faite pour des jeunes, pas de soucis pour le nombre d’’hommes ou de femmes. Tout est, à part les jurés (et encore) en fonction des disponibilités… et de l’humeur du metteur en scène…

 

                                                                   Châtelains en péril ou Panique au château.

Le sujet

Que la vie de châtelain devient dure de nos jours ! Entre le curé qui vous culpabilise, les fermiers qui ne paient pas leur fermage, les enfants qui ne respectent plus rien et changent de femme comme de chemise et le château à entretenir, les temps sont difficiles. Entre la châtelaine et son mari, bien que placées sous la bénédiction de la religion, les relations se détériorent fortement, surtout quand le châtelain imagine l’implantation d’une éolienne pour faire rentrer un peu d’argent…

 

Les personnages

Gabriel : De son vrai nom Gabriel-Jean Dubois, devenu châtelain en épousant la châtelaine

Bénédicte : De son vrai nom Bénédicte Rosier de Saint-Martin de Bellile, châtelaine ayant hérité le château de ses ancêtres. Très pieuse, voir bigote et réactionnaire, évidement

Lucien : Le fermier qui exploite la ferme du château.

Déborah : La représentante de la société qui vend des éoliennes et les panneaux solaires.

Charles-Henri : Fils aîné des châtelains qui a abandonné ses études pour élever des chèvres sur une des fermes du château.